Vous avez joué des week-end entiers sur Stronghold, vous avez passez des nuits blanches sur Crusaders et bien vous poserez 2 mois de vacances pour vous farcir Castle Strike. Là, Related Design a fait très, très fort. Admirez…

La Guerre de 100 Ans, le scénario est planté. Bon, d’accord, quelques explications pour les néophytes : La Guerre de 100 Ans, 1337 à 1435, a commencé lorsque les… oh puis zut, c’est pas le lieu, ici, on joue. Donc, vous incarnerez tour à tour un seigneur anglais, français et allemand dans 3 campagnes couvertes chacune environ 10 missions. Mmmm… ça promet. Les missions sont très variés, cela va de la simple patrouille, au siège d’un château, ou du votre, en passant par des missions infiltration, de sauvetage, bref beaucoup de choses. Et là vous me hurlez :

– « Mais quelle différence avec notre bon vieux Stronghold ? »

– « Tout ! Ahaha, ça vous calme ça … »

Prenons en premier l’allure générale du jeu. Tout en 3D, il vous permet de vous promenez partout sur la carte, en zoomant ou en dé-zoomant, en vous déplaçant tout autour de vos troupes et tout cela dans un décor de toute beauté.

– « Mouais, bon, ok, c’est tout ? »

… bruit sourd d’un grand coup de masse…

Bien… Parlons maintenant de la gestion du jeu. La grande différence se situe sur une multitude de petits détails. Je passe les missions ou avec vos quelques soldats vous devrez passez une ligne ennemi, etc… Prenons l’exemple d’une mission au cours de laquelle vous devrez construire une place forte et repousser une attaque majeure. Vous devrez comme dans Stronghold utiliser vos serf pour trouver et extraire des ressources, bois, pierre, fer et or (impôts). La première chose intéressante est que vous n’avez pas à gérer chacun de vos paysans, ils travaillent tout seul, une simple commande vous permet des les affecter plus ou moins à une tache donnée. Vous construisez vos bâtiments, les faites évoluer, au passages, il faut leur affecter du personnel pour qu’ils produisent sinon, il ne vous servira à rien d’en construire. Vous vous créez quelques soldats au cas ou que vous amenez directement à un point de ralliement donné, puis vous économiser pour votre futur château. Là, vous pouvez commencer à en faire les plans. Oui, oui, vous avez bien lu, les plans. Cela vous sera très utile pour ne pas gaspiller de matières premières lors par exemple de la construction d’un mur mal placé qu’il faudra de toute façon détruire. Bref, un délice de gestion.

Viens le moment ou l’ennemi lance son attaque. Tout le monde se réfugie derrière vos mur et le siège commence. Et là, étonnement, aucun soldat ennemi ne vient commencer à détruire vos murailles. Normal, dans Castle Stike, comme dans la réalité, seul les unités de sapeur ou les machines de siège peuvent écrouler vos remparts. Vous pouvez tenter une sortie pour bruler une ou deux machines ennemis, ou attendre que le flot de soldat s’engouffre dans une brèche. La bataille fait rage, et vous remarquez que vous pouvez tuer les chevaliers mais laissez vivant leurs montures. Et oui, vous aurez la possibilité de les récupérez et de vous en servir à votre tour… Si vous remportez la bataille. L’ennemi parti, vous pouvez également vous emparez de ses engins de guerre laissés sur place lors de la débandade.

Voilà, Castle Strike, sans refaire le monde du RTS, nous offre de belles soirées en perspective.

… Hein ? Quoi ? Qui m’a frappé ? »

… Nouveau bruit sourd…